Mer. 30 avril
19:30-00:00
Station Sud

Prévente : 15€
Tickets en vente sur place dans la limite disponible : 18€

Venez fêter la sortie de notre disque (le 14 mars chez @teenagemenopauserds)
une affiche de Lilas Mala

Derrière cet alias se cachent deux personnalités bien connues des sphères underground hexagonales : Olivier Demeaux, claviériste de Cheveu, également membre du projet drone-ambient Accident du Travail, et Armelle Oberle, dont on a déjà pu entendre la voix unique chez The Dreams ou Badaboum.
Depuis son premier album (2016), Heimat a surpris de nombreux auditeurs par l’originalité de ses compositions, inspirées aussi bien par la new wave et la trap-music que par les enregistrements ethnographiques d’Asie du Sud-Est. À la fois étrange et lyrique,ce disque s’est imposé comme un classique du genre.
Depuis, Heimat a été remixé par Sonic Boom, Tolouse low trax ou Zohar, et a été invité à partager les tournées européennes de Fever Ray ou Protomartyr.
Heimat sort son troisième album "Iti eta no" le 14 mars 2025 (Teenage Menopause records) . Sa pochette a été réalisée par la dessinatrice Anouk Ricard, lauréate du grand prix d'Angoulême 2025.
https://meineheimat.bandcamp.com/album/iti-eta-no

"Nafie était seul, perdu, encore un concert solo à donner au MolodoÏ. Et toma, qui ne sortait déjà que très peu, dans le creux de la vague entre sa phase expérimentale, las de torturer des vinyles au cutter pour des concert entre 1 et 13 minutes, le melon dégonflé par la triste réalisation que le respect dans la scène expérimentale, ça ne nourrirait jamais son homme. Bref, l'alignement des planètes voulut que Nafie et toma se retrouvent dans le même bar messin ce soir-là, nommé très justement le Tunnel. Nafie s'est jeté aux pieds de toma en le suppliant (tout en s'ouvrant les veines en guise de soumission totale) de jouer avec lui quelques jours plus tard à Strasbourg. Une répète et 4 morceaux plus tard, ils étaient au Molodoï, s'appelaient Scorpion Violente, ont joué 3 fois leur set trop court, et, quand toma a posé ses bonnes burnes sur la table en suppliant Nafie de demander au moins un défraiement du train, leurs amis leur ont ri au nez, annonçant la couleur des premières années de galères et de jouissance d'un groupe trop sale pour la scène électro, pas assez rock pour la scène punk, plus accueillante néanmoins (bitemplus).
Le cul entre deux chaises, ils ont foutu une planche pour caler leurs boules, ont attendu que les propositions se présentent, ont envoyé chier les bobos parisiens qui voulaient de la saleté mais pas se salir les mains, toma le Statique et Majestueux, et Nafie le Kurt Cobain Hydrocéphale aux mille et un projets, en croisant leurs influences, ont mis en place une "dance music for evil children", avec des tempos trop lents, variables d'un concert à l'autre, jouant sur la frustration et l'orgasme, avec des paroles qui ne disaient rien et suggéraient beaucoup, glissant du dance floor au psyché à l'envi, les structures des morceaux leur permettant de les moduler suivant leur humeur, généralement teigneuse, mais pas trop. (Excepté une fois...).
On drague sur Barry White, On baise sur Scorpion Violente."

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