Groupe spectaculaire au son puissant et hautement original, Nihiloxica est né à Kampala de la rencontre entre deux musiciens britanniques (Spooky-J & pq) et quatre percussionnistes ougandais (Isa, Sally, Prince et Spyda). Ce collectif publie le 13 octobre chez Crammed Discs Source of Denial, sa production la plus cataclysmique à ce jour. Trois ans après Kaloli, ce deuxième album ajoute une forte influence metal plutôt extrême et une production radicale à la mixture déjà explosive de Nihiloxica. Il marque une nette bifurcation vers un son lourd et tranchant, plus heavy metal(lique), et pointe du doigt (d'honneur) les politiques migratoires hostiles et les atteintes à la liberté de mouvement qui affectent lourdement les carrières des groupes -notamment africains- au Royaume Uni et dans l’ensemble des pays occidentaux. Ici, les traditions séculaires des tambours ngoma bugandais se frottent en direct à des sons électroniques et synthétiques, collision dont l'effet est amplifié par le traitement sonore des percussions endiablées plus que jamais réanimées, manipulées et triturées, brouillant encore davantage la frontière entre tradition et techno. 

Live at Moers Festival2021- ARTEconcert : https://www.youtube.com/watch?v=NHQXDl1HQ5o 

Live at Printworks, London : https://www.youtube.com/watch?v=wHD2-YPWN-I 

Live on SEQUENCES : https://www.youtube.com/watch?v=FbdHA6lzgGA

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https://nihiloxica.bandcamp.com/album/source-of-denial

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Si la musique pratiquée en duo par ces frères de son trouve une partie de ses racines dans la transe des steppes d’Asie Centrale et ses instruments traditionnels, sa dynamique renoue les fils de la techno mystique des 90s. Il y a des boucles acides, des beats ralentis et un paysage de steppe désertique. C’est un vertige autant qu’un trip.
Aishan et Erpan appartiennent au peuple Ouïghours, qui après la prise le contrôle du Xinjiang en 1949 par la Chine, ont été les grands sacrifiés de l’histoire. À mesure que le contexte géopolitique est devenu étouffant, Aishan et Erpan ont bourlingué. Ürümqi, Shanghaï, Tokyo, Paris, Nicosie, Belgrade, Barcelone désormais… Tant qu’à s’inventer une nouvelle identité par la musique électronique coupée au psychédélisme, autant y injecter la vibration si particulière de leur terre d’origine. Ce qu’elle porte de mystique et de tragique.

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ANTI-MASS est à l’origine d’une série d'événements musicaux itinérants et émeutiers basés à Kampala, en Ouganda. Soutenu par un collectif d'artistes et de DJs subversifs, ANTI-MASS réclame de l'espace pour les queers, les femmes et les autres minorités, tout en explorant de nouveaux potentiels pour le son et l'expression artistique dans un climat social de plus en plus régressif.
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DJ, producteur et artiste Ougandais, le son d'Authentically Plastic est nécessairement politique. Il utilise à la fois le son et la mode comme moyens pour créer des perturbations et du plaisir, traitant les genres de la même manière qu'ils considèrent les sexes.
La prise de risque dans l'environnement politique hostile de Kampala façonne le son d'Authentically Plastic, qui a un aspect accéléré, densément stratifié et improvisé. Ses sets, à la fois sombres et ludiques, utilisent le Gqom, le Vogue et la Techno comme base pour explorer d'autres sons inconnus. Sa musique est influencée par des rythmes quasi-électroniques du nord de l'Ouganda, par ses premières expérimentations acides et par l'afro-futurisme.

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Cet enfant terrible de la ville pittoresque et profondément conservatrice de Jinja, en Ouganda, s'est fait très tôt une réputation de refus brutal de l'autorité. Excommunié d'un séminaire dans son enfance, Nsasi s'est inspiré de son icône, la sensation pop scandaleuse des années 80, Tshala Mwana, pour vivre et jouer dangereusement.
Le son audacieux de Nsasi incarne à la fois la nostalgie des palettes sonores traditionnelles et une affinité pour les compositions hypermodernes et perturbatrices. Faire des sauts entre des sons disparates est une partie dominante du répertoire de Nsasi, qui propulse l'auditeur à travers des tempos et des genres radicalement différents. Cela crée un espace ouvert de possibilités, dans lequel les flux d'acide scintillants peuvent entrer en collision avec les percussions Kiganda, ou avec le Trap d'Afrique de l'Est.

Sets: Hong Kong Community Radio Mix

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Le résident d'ANTI-MASS, Nuclear Babe Turkana, fait des vagues depuis 2019. Turkana s'est taillé un espace sonore unique, caractérisé par des ruptures nettes et décisives entre les sons & les genres, tout en restant carrément dans le domaine de l'électronique Hard, Cunty.
L'artiste sud-soudanais a grandi à Kakuma, près du lac Turkana au Kenya, avant de déménager en Ouganda. Le parcours de Turkana se défini par une dislocation perpétuelle et une reconstitution rapide et improvisée, et c'est la "forme" dominante de sa musique.



https://soundcloud.com/turkana_ss 

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